Quand je pense que BEETHOVEN est mort alors que tant de crétins vivent
D’Éric Emmanuel SCHMITT, publié en 2010
Présenté par Suzanne COURANT von BUREN
Pom, Pom, Pom
Entre Beethoven et l’auteur ce fut une histoire brève mais forte.
Le musicien apparut dans sa vie lorsqu’il avait quinze ans.
Le narrateur nous présente le musicien comme un personnage vivant avec lequel il vit une relation compliquée, presque amoureuse. Il le compare à Mozart : Mozart nous propose le produit de l’esprit ; Beethoven l’esprit qui produit.
« La musique est tellement plus que de la musique. On l’oublie, quand on est au conservatoire on l’apprend, mais on l’éprouve lorsqu’on l’écoute. »
Ce sont des concepts de vie qui serviront au narrateur une fois adulte.
Beethoven est au rebours de son époque futile : Pauvreté, surdité, échecs amoureux, maladies. Pourtant cet individu dispose d’un don unique.
Le narrateur oubliera l’artiste dans un placard, engagé dans sa propre vie. Et ce n’est qu’à la mi-temps de son existence que la flamme se rallumera. Il lui ouvrira la porte de sa maison et se laissera à nouveau apprivoiser. Grace à sa musique il se posera mille questions existentielles. Peu trouveront des réponses.
Beethoven, lui présentera, rangés en groupe ceux désignés comme les crétins « Les indifférents, les blasés, les cyniques, les nihilistes. »
Suzanne COURANT von BUREN