Une vie plus belle que mes rêves

De Marilyse Trécourt, Publié en 2019,

présenté par Michel Nougier

 

Petite préface sue le fond et la forme

Dans un style élégant et d’une lecture aisée, Marilyse Trécourt  nous présente un petit roman sur le thème de la confiance en soi et de l'influence de nos souffrances passées sur notre être en perpétuel devenir. Si quelques notes humoristiques émaillent le texte, ce livre ne fait pas rire. Ce n’est pas une comédie, mais un roman où la tendresse le dispute à l’altruisme.

Présentation du roman

La trentaine passée, Louise se décrit elle-même comme « une mouette croisée avec un poisson rouge ».  Que veut-elle dire par là ? Si on analyse cette métaphore on peut imaginer que l’auteur s’identifie d’une part à la mouette car cette dernière se laisse porter les vents et d’autre part au poisson rouge car celui-ci tourne en rond dans son bocal.  Les vents seraient incarnés par son entourage, son conjoint comme ses parents ont en effet la fâcheuse tendance à régir sa vie.  En un mot comme en mille, Louise manquerait-elle de personnalité.

Mais  pourquoi ? En fait, elle n’a pas confiance en elle et a peur de tout.  Faut-il chercher ce manque d’affirmation de soi dans des évènements qui se seraient déroulés dans sa jeunesse ? Les blessures du passé seraient –elles susceptibles d’entraver le développement personnel et l’épanouissement d’un individu ?

A 37 ans, quand elle perd encore une fois son travail, notre héroïne se met à chercher un énième gagne-pain. Elle n’a aucun projet professionnel et n’a envie de rien. Ses recherches d’un emploi n’ont pas d’autre objectif que celui de  tranquilliser ses parents et son conjoint, Sam.

Louise se s’abandonnerait volontiers à la désinvolture s’il n’y avait son amie Claire qui est  pétillante de vie. Malgré sa petite taille, un mètre trente-quatre, cette jeune femme ne cesse de la houspiller. Elle l’incite à « prendre de la hauteur ». Galvanisée par les conseils de son amie, Louise délaisse sa recherche d’emploi pour se remettre à une passion d’enfance : le dessin.

Lors d’une nuit de transe ou de somnambulisme, elle va créer sans s’en rendre compte une œuvre étrange représentant une femme, tenant dans ses mains un mystérieux coffret. Louise est alors loin de se douter que cette œuvre insolite va bouleverser son destin...

En parallèle de ce récit, et quitte à perturber quelque peu le lecteur, l’auteur nous conte l'histoire de Raphaël et Marie. Qui sont-ils et quel rapport ont-ils avec les mésaventures de Louise? Je vous laisse le découvrir.

 

                                                                                                       Michel NOUGIER