Sur la terre comme au ciel
Christian Signol - publié en 2020
Présenté par Sylvie MAIO
Amboise SAULNAY avait 17 ans quand il a rencontré Marie âgée de 15 ans au bord de l’étang de Sauger à Lignières.
Ambroise a fait son service militaire avant de se marier avec Marie.
Il est garde et habite une petite maison dans le parc naturel.
Un fils est né de cette union Vincent, qui a suivi son père dès son plus jeune âge, à l’entretien et la préservation du site. Vincent est un enfant timide, il est heureux entouré de la faune et la flore, il deviendra Ornithologue.
A force de voir tous ces oiseaux migrer vers des contrées lointaines, il décide de partir au Canada.
Peu de temps avant son départ sa mère décède.
Après le départ de Vincent, Amboise désormais seul, se concentre sur son travail et attend les courriers de son fils. Puis plus de courrier. Il se demande si son fils a pu l’oublier. Sa vie est tourmentée par pleins de questions sans réponses. Heureusement qu’il y a les visites de Charlène, guide touristique au sein du parc, cela lui change les idées.
Depuis 10 ans il est parti au Canada et 3 ans qu’il n’a plus de nouvelles de son fils.
Un jour vers midi et demi en rentrant chez lui, il aperçoit 2 gendarmes. Il s’avança vers eux leur tendit la main, ils se présentèrent en précisant qu’ils avaient besoins de lui parler.
Ils lui demandèrent s’il avait bien un fils au Canada.
Un homme a eu un accident avec un petit avion, gravement brûlé et amnésique, au Québec dans le grand Nord.
Il a été soigné pendant un an dans un hôpital de la ville de Québec. N’ayant pas de pièce d’identité mais avec un fort accent Français, l’hôpital a demandé son transfert en France à Saint Anne à Paris.
Nous avons été contactés par l’hôpital, les seuls mots qui prononcent sont « Lignères, étangs, oiseaux ». Le brigadier lui montre une photo, d’un homme n’ayant presque plus de cheveux, avec des greffes de peau. Ambroise ne reconnut pas son fils. Les brigadiers et Ambroise décidèrent qu’ils iraient à Paris, sa voix n’a pas pu changer, si c’est lui il devrait le reconnaitre.
Sylvie MAIO