Un chat des rues nommé Bob
De James Bowen
publié en 2013 présenté par Michel Nougier
Dès son divorce, la mère de James quitte l’Angleterre et amène ses enfants vivre avec elle en Australie.
Si James a bon caractère, il est un peu sauvage. Cela ne l’empêche cependant pas de s’adapter plutôt bien à son nouveau pays. L’enfant a de bons résultats scolaires. Il apprend à jouer de la guitare et nourrit de bonnes relations avec ses petits camarades.
Malheureusement lorsque sa mère se voit obligée de déménager à nouveau, James a du mal à se faire à son nouvel environnement. Il peine à nouer des liens avec les autres enfants de son âge. Très vite, il se referme sur lui-même et pour lutter contre sa solitude, il joue de la guitare. Il s’enthousiasme alors pour les plus célèbres groupes de musiciens de l’époque, tels que les Beattles, les Rolling stones et autres Deep Ppurple. En un mot comme en mille il rêve de gloire mais peine à partager sa passion.
Autant dire qu’une fois adolescent, c’est dans un état psychologique assez peu brillant que le jeune homme décide de revenir en Angleterre avec la ferme intention de former un ensemble d’artistes.
James va d’abord être accueilli par sa sœur ainée dont il remarque très vite qu’il la dérange. Son espoir de former un groupe de musiciens vole très vite en éclats et bientôt il ne sait plus trop bien ce qu’il doit faire. Il va alors essayer de se rapprocher de son père, mais les relations avec ce dernier ont toujours été tendues. Les retrouvailles sont plutôt houleuses et n’aboutissent à rien de très concret.
Finalement, James se retrouve à la rue et sa déchéance sociale va l’entrainer dans une profonde dépression dont la drogue devient vite le vicieux remède.
Au moment où commence vraiment l’histoire, James est un ancien Junkie secouru par les services sociaux anglais qui lui fournissent un petit logis. Pour compléter ses modestes allocations, il chante dans la rue ; mais sa présence n’est pas toujours appréciée. Esseulé, abandonné par sa petite amie, il est prêt à replonger dans la toxicomanie, quand un soir, un autre malheureux habitant de Londres vient se réfugier devant chez lui. Il s’agit d’un chat errant que James va recueillir. Il va d’abord le soigner car l’une de ses pattes est blessée. Puis il va le nourrir et surtout lui apporter de la tendresse.
Voilà ! L’aventure de Bob le chat et de son maitre, James, peut commencer.
A travers ce récit trépidant, émouvant et parfois bouleversant où les rebondissements ne manquent pas, l’auteur fait une description sans concession de la société humaine d’aujourd’hui.
Mais rassurez-vous ! Si la vie s’est montrée dure avec nos deux héros, si le Diable a su les surprendre à travers moult épreuves, leur affection réciproque sera suffisamment solide pour les amener à la réussite et au bonheur partagé.
Michel NOUGIER